Les P’tits Ronrons #6818 minutes de lecture
Même si la vague de froid qui s’étend actuellement sur la France laisse croire le contraire, Février est prêt à céder le pas… Et dans tout juste quelques jours ; un nouveau mois débute. Avec à sa clé, le fameux Printemps que vous êtes si nombreux à attendre ! Mais pour profiter encore un peu de la période hivernale, voici quelques ronrons fraîchement débarqués… Série, souvenirs, développement personnel et cartes postales provençales ; voici le programme de ces P’tits Ronrons #68 !
Le « ronron » Série
Depuis son avènement en 2020, la plateforme de streaming Disney + nous a offert plusieurs belles productions ; entre films et séries cultes ou inédits très prometteurs. Lesquels ont généralement une place de choix parmi les « ronrons » ! Mes petits favoris ? Peu ou prou tout ce qui touche à l’univers et à l’Histoire de la Walt Disney Company. Mais dernièrement, c’est un tout autre registre qui a attiré mon attention avec la série inspirée d’un fait divers américain particulièrement sanglant…
En effet, Candy : Meurtre au Texas revient sur le meurtre de Betty Gore, ayant eu lieu le 13 Juin 1980 à Wallie, Texas. Ce jour là, et après que son mari Allan Gore (alors en déplacement professionnel) ait désespérément tenté de la joindre durant la journée, des voisins inquiets pénètrent par effraction dans la propriété des Gore pour y trouver le dernier-né abandonné et le corps de la jeune mère de famille lardé de 41 coups de hache. Une enquête est immédiatement ouverte ciblant tour à tour un rôdeur opportuniste, puis le mari de la victime qui aurait pu la tuer le matin même ; avant de quitter la ville pour son voyage d’affaire.
Un retournement de situation initié par le fait que Betty Gore ait reçu 28 coups de hache au visage, ce qui prouve selon les enquêteurs que son meurtrier la connaissait. Cependant, une empreinte sanglante de petite taille exclut définitivement Allan Gore des suspects. Avant d’orienter l’enquête vers Candace Montgomery (dite « Candy« ), voisine de couple et ancienne maîtresse d’Allan Gore…
Candy : Meurtre au Texas revient sur les circonstances troubles du meurtre, sur les évènements qui ont mené une mère de famille sans histoires et membre engagé de la paroisse locale à massacrer sauvagement son amie et voisine. Avant de retourner calmement faire ses courses. En 5 épisodes, Nick Antosca et Robin Veith sur cette histoire qui a épouvanté l’Amérique. Et rappelle étrangement un autre cas de meurtre à la hache, celui perpétré par Lizzie Borden plus d’un siècle auparavant. C’est peut-être ce qui explique la pérennité de l’affaire, narrée dans plusieurs films et documentaires depuis les années 80. Alors, que vaut cette nouvelle vision de l’affaire Betty Gore et pourquoi se retrouve-t-elle au nombre de mes P’tits Ronrons #68 ?
Avant toute chose, je tiens à dire que je ne savais rien de ce meurtre avant d’avoir vu la série. Et grande amatrice de ce type de contenu (probablement les restants de ma vocation de profiler adolescente), j’avais hâte de découvrir cette affaire. Et pour tout vous dire, j’ai beaucoup aimé cette série qui nous en dit plus sur la personnalité envoutante mais quelque peu venimeuse de Candy Montgomery.
Jessica Biel est d’ailleurs magistrale dans le rôle de cette jeune femme à la vie vraisemblablement rêvée, mais à laquelle semble manquer quelque chose. Et qui n’hésitera pas à se lancer dans une aventure extra-conjugale pour pimenter une routine qu’elle ne supporte plus. Sans avoir pour autant le courage de la quitter.
En cela, Candy représente parfaitement la femme des années 80 ; déterminée à être un peu plus qu’une mère ou une épouse. Jusqu’à la fin tragique que l’on connaît. Coup de folie, dépression larvée, jalousie féroce ou légitime défense ? Voire un peu de tout ça ? Nous ne le saurons jamais réellement. Mais une chose est sûre, Candy : Meurtre aux Texas interroge. Et l’on ne peut s’empêcher de se demander jusqu’où nous irions pour satisfaire nos propres désirs… Impétuosité, égoïsme, inconscience ou simple question de survie ? Là encore, chacun est libre de se faire son opinion.
Pour ma part, j’ai trouvé que Jessica Biel apportait à ce personnage une certaine froideur qui semble attester d’une tendance à la psychopatie. Sans pour autant que cela m’ait empêché de discerner les autres acteurs tapis dans l’ombre de ce sordide fait divers, à savoir charge mentale permanente et dépression post-partum, si mal prises en compte à l’époque.
Ainsi, si vous aimez les faits divers, je ne peux que vous conseiller cette mini-série à la réalisation élégante façon Mad Men et au casting chiadé. Il y a une véritable ambiance dans cette série, de réels efforts faits en faveur des costumes, des décors et de la restitution de cette époque charnière qu’ont été les années 80. Mention spéciale pour Allan Gore, campé par Pablo Schreiber que j’ai trouvé très juste et maîtrisé.
Et si l’affaire Betty Gore vous intrigue, sachez qu’une autre série (en 7 épisodes cette fois-ci) et mettant en scène Elizabeth Olsen dans le rôle de Candy Montgomery doit sortir en 2023… Figurera-t-elle à son tour dans l’une des prochaines éditions des P’tits Ronrons ? À voir !
Et vous, avez-vous vu cette série ? Aimez-vous ce style de contenu ?
Le « ronron » Souvenir
Ces derniers jours, j’ai eu l’occasion de publier sur mon feed Instagram un tout nouveau « reel« . Ce que je fais finalement assez peu puisqu’il faut bien l’avouer, je ne suis pas encore réellement familiarisée avec cet outil. Cependant, et bien que ne faisais pas partie de ses plus grands fans à l’origine, ce format m’attire de plus en plus. Et il me semblait tout indiqué pour vous poster un premier souvenir de notre tout dernier voyage. Un voyage vraiment spécial, comme vous le découvrirez dans les prochains jours !
Mais quoiqu’il en soit, voici un premier aperçu de nos toutes dernières aventures ! Comme vous l’aurez sans doute compris, nous avons (entre autres choses) eu la chance de profiter de la Sweetheart Nite à Disneyland Californie. Une soirée qui revient chaque année dans le parc d’Anaheim pour célébrer la Saint-Valentin. Avec animations, snacks et personnages thématisés ! Immanquable pour nous pour lesquels ce voyage était justement placé sous le signe de l’Amour avec un grand A. Et comme vous vous en doutez, nous avons passé un merveilleux moment plein de rires, de romantisme et de douceur… Mais j’aurais l’occasion de vous en parler bien assez tôt puisqu’un article dédié à cette soirée pas comme les autres arrive très prochainement !
En attendant, j’en profite pour vous remercier de l’accueil que vous avez réservé à cette petite production maison À ce jour, il est l’un des réels les plus vus sur mon compte et c’est un vrai plaisir de voir que vous avez été nombreux à me laisser un petit message à son sujet !
Et vous, aimeriez-vous voir arriver une soirée Saint Valentin à Disneyland Paris ?
Le « ronron » Développement Personnel
Dernièrement, je vous parlais de mon tout nouvel outil de plannification, le superbe planner MY BLUE PRINT. Et si j’attend d’avoir un peu plus que deux mois d’utilisation pour vous en parler de manière plus complète, je voulais néanmoins profiter de ces P’tits Ronrons pour vous parler de l’une de ses propositions qui m’apporte d’ors et déjà le plus ; le fameux tracker.
Bien entendu, il se peut que vous connaissiez déjà le principe du tracker ; notamment si vous avez déjà tenu un Bullet Journal. C’était d’ailleurs mon cas, si ce n’est que le mien s’était généralement sur deux ou trois pages ! Vous avez dit « control freak » ? Si en revanche ce n’est pas le cas, le voici : il s’agit tout simplement de cocher les cases correspondant à une habitude que l’on veut acquérir juste après avoir accompli le geste en question. Ce faisant, le tracker agit à la fois comme un rappel et une récompense. Et donne généralement de très bons résultats !
À vrai dire, c’est indéniablement grâce à lui que je parviens enfin à mettre en place une routine matinale qui semble tenir la route ! Et puisqu’il s’agissait de l’un de mes objectifs 2023 les plus importants, je suis plus que satisfaite ! Évidemment, je ne crie pas victoire pour l’instant, car c’est encore tout nouveau. Mais j’entame aujourd’hui ma deuxième semaine de réveil sans scrolling désabusé mais avec méditation, lecture et yoga. Plus une dizaine de minutes de brossage à sec. Et depuis le 1er Février, il n’y a eu qu’une seule journée sans légumes ! Bref, qui aurait cru qu’une simple suite de carrés colorés pourrait m’aider à prendre soin de moi ?
Et vous, utilisez-vous habituellement le tracker dans vos Bullets ou vos planners ?
Le « ronron » Lecture
Décidément, l’Hiver est propice aux « ronrons » policiers chez Le Chaton Chiffon ! Car après vous avoir parlé la semaine dernière de The Pale Blue Eye (un thriller d’époque avec Christian Bale), j’aimerai aujourd’hui évoquer un magnifique roman de Joel Dicker ; L’affaire Alaska Sanders.
Si vous avez déjà lu ne serait-ce qu’un seul des romans de cet écrivain suisse de talent, vous savez certainement que chacune de ses productions est au pire du grand art, au mieux un véritable chef d’oeuvre. C’est notamment le cas de La vérité sur l’affaire Harry Querbert, au panthéon des plus beaux livres que j’ai jamais lus dans ma vie. Je ne vous parlerai pas plus longuement de cette merveille aujourd’hui, car je pense le relire très bientôt. Et comme il me semble ne l’avoir jamais évoquée auparavant dans le cadre du blog, nous aurons l’occasion d’en rediscuter dans de prochains P’tits Ronrons !
Mais croyez-moi, ce roman est une ode au beau, à la vie et à l’amour. Et sans vous en dire davantage, je vous conseille de vous précipiter en librairie et de vous en offrir un exemplaire. D’autant que L’affaire Alaska Sanders qui nous occupe ici en est la suite directe.
Cela parce que ce tout nouveau roman met en scène Marcus Goldman, protagoniste bien connu de La Vérité sur l’affaire Harry Quebert partant avec son ami le sergent Perry Gahalowood sur les traces d’un meurtre vieux de 11 ans… Lors duquel une jeune femme de 22 ans, Alaska Sanders, a trouvé la mort au bord d’un lac. À l’époque, le sergent Gahalowood lui-même avait clôt l’affaire, y perdant du même coup son coéquipier ; assassiné par le principal suspect du meurtre lors de ses aveux. Mais une troublante lettre anonyme vient tout remettre en cause. Et ramène le sergent sur les traces de son passé…
Comme toujours avec Joël Dicker, l’enquête en elle-même est d’une grande virtuosité. Jusqu’au dernier moment ou presque, les rebondissements nous tiennent en haleine. Les situations sont fouillés, les personnages bâtis de manière incroyablement précise et plausible. Rien ne semble facile ou, comme le veut l’expression consacrée, « tiré par les cheveux« . Joel Dicker a incontestablement prouvé, un roman après l’autre, sa maîtrise des rouages du roman policier. Mais au delà de ça, je dois vous avouer qu’il est selon moi le plus grand des romanciers contemporains.
Car L’affaire Alaska Sanders (à l’image de tous les travaux de Joël Dicker) n’est pas seulement un grand roman policier. C’est aussi un grand roman tout court. Un récit initiatique qui porte sur le deuil, la rédemption, la vie et les épreuves qu’elle met sur notre chemin. C’est un roman dans lequel on peut aisément retrouver son propre coeur brisé. Et les paroles qui vont aider à l’apaiser. Le deuil est malheureusement un désespoir universel et les mots de cet écrivain sont un baume à apposer sur la douleur…
Amateur de romans policiers ou pas, vous devez absolument lire ce triptyque (La Vérité sur l’affaire Harry Quebert, Le livre des Baltimores et L’affaire Alaska Sanders) si vous avez été confronté à la perte d’un être cher. Ici, l’enquête n’est finalement qu’un (très bon) prétexte à épancher les mots de l’âme…
Et vous, avez-vous déjà lu l’un des romans de Joël Dicker ? D’autres écrits de ce type à me conseiller ?
Le « ronron » de saison
L’un de mes plus grands plaisirs à la fin de l’Hiver n’est autre que le retour des amandiers en fleurs dans les collines de Provence. Signe de l’arrivée prochaine du Printemps, cette floraison toute en charme et délicatesse fait les délices de promeneurs. Touristes comme locaux du reste !
Nous avons donc profité d’une promenade dominicale pour aller admirer ce spectacle sans égal. Et nous n’avons pas eu à aller bien loin puisque sur les hauteurs d’Allauch, sur le sentier menant à Notre Dame d’Allauch – la chapelle ancestrale du village- les amandiers rivalisaient d’enthousiasme pour mettre en valeur leur si belle parure. Très honnêtement, cette période est pour la Provence l’équivalent de la floraison des cerisiers au Japon… Et mon imaginaire se perd dans ces volutes poudrées nimbées de reflets nacrés. Je rêverais de pouvoir traduire en mots la fragilité diaphane de ces pétales oscillant au grès du Mistral. De savoir peindre ces silhouettes empourprées aux faux airs d’aquarelle.
Aujourd’hui trésors d’un Hiver en Provence, la floraison de l’amandier symbolisait l’Amour pour les Anciens Grecs qui l’ont ramené en Europe plusieurs siècles avant Jésus Christ. Mais ce n’est cependant qu’au Moyen-Âge que ce dernier prend ses aises en France. Et c’est au XVème siècle que, l’amande devenant l’ingrédient principal du calisson, celui-ci s’apparente définitivement à notre cher terroir provençal. Certes, ce bel arbre s’exporte désormais aux quatre coins du monde. Mais ici, au coeur des compositions pastorales du sud de la France ; il faut bien admettre qu’il a une toute autre allure. Surtout lorsqu’il sert d’écrin à une chapelle du XIIIème siècle et à des ruines médiévales…
Bref, cette promenade est courte. Un brin ardue à cause de la montée. Mais croyez-moi ; le jeu en vaut la chandelle. Et vous ne songerez certainement pas à l’effort fourni lorsque vous passerez sous les voûtes d’amandiers en fleurs. Ni lorsque vous vous trouverez sur le parvis de Notre Dame d’Allauch, surplombant le village et la rade de Marseille. Embrassant du regard un panorama où se détache (par beau temps évidemment) la célébrissime Bonne Mère…
Cela dit, hâtez-vous car les amandiers quittent généralement leur parure d’apparat dès que le mois de Mars pointe le bout de son nez. Et sur certains, on aperçoit d’ors et déjà quelques feuilles vertes…
Et vous, avez-vous pu profiter d’une floraison hivernale ? Plutôt amandiers ou mimosas ?
Et vous ?
Quels petits « ronrons » ont émaillé votre dernière (à deux jours près) semaine de Février ? Êtes-vous prêts à profiter du coquet mois de Mars et à attendre le Printemps ? Pour ma part (et bien que je ne désespère pas d’avoir encore un peu de neige ^^), j’avoue que je suis terriblement impatiente ! Je rêve de fantaisie florale, de séjours printaniers à Disneyland Paris (sans surprise !) et de belles balades à faire dans les environs… Alors bon derniers jours de Février à vous et à très bientôt pour de prochains P’tits Ronrons !
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