5 Lieux où célébrer Halloween autour du monde.24 minutes de lecture
Durant la toute dernière semaine d’Octobre, alors que la Nature prépare son Grand Coucher, l’on raconte que la frontière entre vie et mort s’atténue… Du Samhain celtique au Dia De Los Muertos mexicain, l’humanité toute entière rend hommage à la Mort. Et à tous ceux qui ont quitté cette terre. Certains pensent qu’ils la retrouvent, le temps de quelques heures. Qu’ils y tracent une nouvelle fois leur chemin, silhouettes frêles et fragiles dans une nuit obscure et gelée. Et les manifestations surnaturelles se multiplient. Certaines sont tendres, des retrouvailles entre deux mondes qui ne peuvent en principe se rencontrer. Une sensation, un bruit qui indique le retour de l’Etre perdu. Mais d’autres sont beaucoup plus effrayantes …
Car alors que l’Halloween bat son plein, les anciennes croyances et peurs ancestrales refont surface. Les monstres peuplent à nouveau les placards, et les esprits tourmenteurs se relèvent de leur tombe. Le monde entier tourne au ralenti, congestionné d’antiques légendes et de craintes diffuses. Et l’on plonge peu à peu dans une nuit de cauchemars, seulement constellée d’un ballet lancinant de feuilles glacées…
Pourtant, il y a des endroits où la fureur de ces âmes perdues est plus importante encore…
Et en cette période d’Halloween, je vous propose un petit tour du monde de lieux aux destins tragiques.
1. Tower of London, Angleterre.
La Tour de Londres est l’un de ces lieux qui donnent instantanément la chair de poule à ceux qui en passent le seuil pour la toute première fois… Cela parce que cet ancien palais royal construit en 1078 fut le théâtre de nombreuses exécutions, décimant la noblesse d’Angleterre. Des exécutions ensanglantant jusqu’au trône lui-même avec la condamnation des reines Anne Boleyn et Catherine Howard ; toutes deux décapitées pour adultère. Thomas More, proche conseiller d’Henry VIII fut aussi de ces favoris qui perdirent la vie sur les pavés de la tour. De même que de nombreux nobles s’opposant aux puissantes familles de la Guerre des Roses. Mais la légende noire de la Tour de Londres se cristallise également autour de morbides assassinats, tels que celui des Princes de la Tour. Une histoire tragique restée jusqu’à ce jour l’un des plus grands mystères de l’Histoire anglaise. Ont-ils été assassinés par le sombre et tortueux Richard III pour s’assurer le trône aux dépends de ses neveux ? Se sont-ils enfuis en France ou ailleurs ? Nul ne peut l’assurer sans l’ombre d’un doute… Et quoi qu’il en soit, de nombreuses autres âmes en peine errent encore entre ces murs de pierre, puisque la dernière exécution (celle d’un espion nazi) eut lieu ici en 1941.
Fascinée par la période Tudor et la reine Anne Boleyn, la Tour de Londres est un incontournable de tous mes séjours dans la capitale anglaise. Presque un pèlerinage. Et sous le gris du ciel londonien, l’on se replonge à chaque pas dans ces petits ou grands destins, avortés à l’ombre de la Tour Blanche…
Les fantômes de Tower of London :
Entre l’an 1100 (date d’incarcération du tout premier prisonnier à la Tour) et l’année 1941, de nombreux prisonniers sont tombés sous les coups du bourreau. Parmi ceux-ci d’importantes personnalités de l’Histoire anglaise, ayant eu le tort de déplaire au monarque. Tels que ces prisonniers de marque :
- William Hastings fut emprisonné à la tour pour avoir soutenu les prétentions des fils d’Edward IV au trône d’Angleterre, au détriment de leur oncle, le futur Richard III. Il fut exécuté le 13 Juin 1483.
- Les petits princes de la Tour, fils de d’Edward IV et d’Elizabeth Woodville furent emprisonnés sous l’ordre de Richard de Gloucester, initialement dans le but d’assurer leur protection et (surtout) d’éviter que la reine-mère (détestée par nombre de nobles anglais) ne s’en empare, à une époque ou détenir l’héritier du trône revenait à exercer le pouvoir. Cependant, les petits princes ne sortirent jamais de la tour et nombreux sont ceux qui pensent qu’ils ont y ont été assassinés ; soit par leur oncle Richard afin de s’emparer du trône, soit par la faction Tudor qui nourrissait alors les mêmes ambitions.
- Anne Boleyn fut la première des femmes d’Henry VIII à être exécutée à la Tour, le 19 mai 1536, pour cause d’adultère et d’inceste. Accusations qui apparaissent aujourd’hui infondées et permirent au roi d’épouser sa nouvelle maîtresse, Lady Jane Seymour.
- Margareth Pole, comtesse de Salisbury, pouvait elle-même prétendre pour son fils à la couronne d’Angleterre, étant une descendante directe du roi Edward III. Elle s’était de plus opposée publiquement à Henry VIII lors de l’annulation de son mariage à Katherine d’Aragon, ce qui explique que le roi l’ait faite exécuter en 1541.
- Catherine Howard, cinquième épouse d’Henry VIII fut exécutée à l’âge de 18 ans pour adultère (cette fois-ci avéré) en 1542.
- Lady Jane Boleyn, belle-soeur de la reine Anne, fut exécutée en même temps que Catherine Howard pour avoir aidé les entreprises adultérines de la jeune femme dont elle était alors dame de compagnie.
- Lady Jane Grey, âgée de 17 ans, fut exécutée par la reine Mary Tudor en 1554 pour avoir brigué le trône d’Angleterre. En effet, le roi Edward V, fils d’Henry VIII, l’avait choisie pour son héritière, en lieu et place de ses demi-soeurs Mary et Elizabeth Tudor. Celle-ci régna neuf jours, avant d’être déposée au profit de Mary, fille d’Henry VIII et de la reine Katherine d’Aragon.
- Robert Devereux, comte d’Essex, fut quant à lui exécuté sous le règne d’Elizabeth Iere, dont il fut longtemps le favori. Cependant, ivre d’orgueil, il osa s’opposer publiquement à la reine, tentant même de placer Londres sous son contrôle. La réponse ne se fit pas attendre et la reine Vierge le fit exécuter en 1601.
Et ce ne sont là que quelques unes des âmes tourmentées qui peuplent la Tower of London… Alors ne vous étonnez pas d’apercevoir quelques silhouettes aux fenêtres si vous vous y aventurez à la nuit tombée…
2. Grafton, Utah.
Grafton, c’est l’un de ces endroits totalement inattendus. Pas dans le sens où je ne m’attendais pas à m’y échouer. Bien au contraire, je l’avais mis au programme de mon Road Trip dans l’Ouest Américain de 2015. Et lorsque le GPS a refusé à corps et à cris de nous y conduire, lorsque l’un des rares passants croisés nous a assuré que ça n’existait pas, et lorsque Monsieur Chaton Chiffon a commencé à perdre patience, j’ai insisté et insisté encore pour finir, par m’y rendre quoi qu’il en coûte. Et nous l’avons enfin trouvée. Dissimulée derrière un pont chancelant et couverte d’une couche fine de poussière rouge. Tout y était sale, vétuste et esseulé. Une version désespérée de la Petite Maison dans la Prairie en somme. Mais ce qui m’a le plus étonnée, presque stupéfiée, c’est cette atmosphère si particulière. Emplie d’hurlements silencieux qui se traduisaient par un bourdonnement incessant, qui meurtrissait nos oreilles. Un ciel saturé de gris qui semblait avoir versé toutes les larmes du monde. Et cette poussière qui dévorait tout sur son passage, impitoyable fossoyeuse d’âmes. Je me suis assise quelques instants dans ce mouroir esseulé. Le temps de lire ces noms à jamais oubliés, engloutis par la terre. Le temps de ressentir la souffrance, l’opiniâtreté, les sanglots de ce rêve américain brisé. Je voyais cette jeune mère endeuillée, cette fillette abandonnée, ces silhouettes tristes et implorantes. Et loin à l’horizon, parmi les quelques âmes que l’ocre n’avaient pas englouties, j’observais ces survivants empaqueter toute une vie dans des linges usés et abandonner Grafton à la fureur du désert de l’Utah. Et à la suite de cette maigre cohorte de spectres désabusés, nous avons nous aussi quitté la ville Fantôme…
3. Bangor, Maine.
Celui-ci n’est pas un lieu maudit à proprement parler. Mais il m’a tant impressionnée lors de mon dernier voyage, que je ne pouvais le passer sous silence. Car il y traine toute l’année un air d’Halloween… Même l’été, lorsque le soleil timide pâlit sous le vert sombre des arbres, la fureur cruelle des vagues et et le gris des tombes qui percent l’herbe. La Nouvelle Angleterre est probablement l’une des régions les plus mystérieuses d’Amérique. Et le Maine est probablement l’état le plus « spooky » de tous ceux qui composent le coeur historique des U.S.A. A cause de cette sensation glacée qui hante le coeur dès que l’on passe les premières rangées de conifères sombres. Le Maine n’est pas chaleureux. Il est envoutant et drapé de brume. Il est froid et lisse. Souvent pluvieux et sauvage. Voir hostile dans sa perfection. Et il n’est pas rare d’entendre, mêlés aux embruns déchainés, quelques gémissements désolés. Inutile d’essayer d’éviter ce long frisson qui fait grincer l’échine lorsque l’on parade dans ses villes désertes. Et impossible de ne pas penser à ce clown démoniaque, arpentant les rues d’une petite ville assoupie. Où à cette lycéenne assouvissant sa vengeance dans le sang et la folie. Et si le Maine a fournit à l’auteur un vivier d’inspiration presque inépuisable, si nul n’aime à s’aventurer dans sa nuit sombre, c’est incontestablement à cause de cette atmosphère « spooky », à nulle autre pareil. Du reste le mot « spooky » a certainement été inventé pour le Maine. Mais c’est aussi parce que le Maine, et plus précisément Bangor, abrite la résidence du Maître de l’Horreur. Car Stephen King et son manoir au portail fantasmagorique et horrifique volent ici la vedette à Paul Bunyan. Et la foule se presse devant les toiles d’araignées en fer forgé et les silhouettes torturées pour apercevoir l’auteur à succés. Qui peuple les nuits de Bangor de monstres assoiffés de sang d’un trait d’encre assuré… Et si l’on se fie au caractère prolixe de l’écrivain, l’Horreur a encore de beaux jours dans le Maine. Surplombée par la silhouette de ce manoir de l’Angoisse.
Le Spooky Maine de Stephen King :
Inspiré par les brumes du Maine, Stephen King y a niché ses plus grands romans horrifiques. En le remodelant à sa guide, comme un Maine de cauchemars où cohabitent ses monstres les plus emblématiques. Il a ainsi crée ceux que certains qualifient de trinité, trois villes du Maine oniriques et fantasmagoriques, où il place ses récits :
- Castle Rock, que l’on situe communément près de la très réelle Woodstock et qui apparaît tour à tour dans les romans The Dead Zone, Cujo et dans les nouvelles It grows on you et the Body.
- Jerusalem’s Lot, village fantôme inspiré de la ville de Durham et où se situe l’intrigue de Salem’s Lot, dans laquelle se déclare une épidémie de vampirisme.
- Derry, une petite ville inspirée de Bangor, et où sévit le clown meurtrier de It. En outre, la ville de Derry est également présente dans les romans The Dark Tower, Bag of Bones ou Insomnia.
Une trinité cauchemardesque à découvrir sur les routes du Maine ou par le biais d’un tour guidé.
4. Alcatraz, Californie.
L’horreur se conjugue aussi sous les ors du soleil californien. Et si les murs de la célèbre prison d’Alcatraz, à quelques lieux de la colorée San Francisco, pouvaient parler, ils auraient certainement leur lot de colère et de souffrance à nous confier. Et cela se ressent encore, tandis que l’on arpente les blocs de cellules à la nuit tombée. Ayant abrité pendant trente ans quelques uns des plus célèbres criminels américains ( dont The Butcher, emprisonné à vie pour avoir commis plus d’une centaine de meurtres ou encore Al Capone), la prison fut témoin d’une effroyable violence. Et de nombreuses exécutions sommaires. La lie de l’Humanité s’affrontait entre les murs d’Alcatraz et l’on peine à imaginer la peur qui y régnait alors que gardiens comme prisonniers y craignaient sans cesse pour leur vie… Du reste, le registre du surnaturel à Alcatraz est on ne peut plus varié : souffle froid aux abords de certaines cellules, malaise ressenti par les visiteurs, silhouettes fantomatiques, sanglot ou odeur de souffre sont consignés depuis des années. Amatrice de sensations fortes, j’ai opté pour un tour de nuit à la prison et si j’ai trouvé l’île sublime de sauvagerie et de désespoir, à la manière d’un spectre poétique esquissé par Baudelaire, la sensation qui m’a saisie à l’intérieur du bâtiment a été toute autre. Désespérée toujours. Mais plus du tout poétique. Plutôt crue et glaciale. Comme si ces murs avaient gardé malgré les années ( la prison est fermée depuis 1964) toute la rage, tout le déchainement de fureur d’une humanité enragée, qui n’avait plus rien à perdre. Un réservoir de malheur et de monstruosité. Un lieu où l’Humain avait faillit. Où il était devenu le mal à l’état pur.
5. Salem, Massachusetts.
Salem, c’est cette petite ville de Massachusetts penchée sur les eaux et où l’on célèbre le Diable presque toute l’année. A grands renforts de livres de potions et d’enchantements magiques. D’yeux de tritons et de crapauds frits s’il le faut. Armés de longues capes, de baguettes magiques et de vieux grimoires. Et si la plupart des sorcières qui peuplent désormais les rues commerçantes ne sont souvent que des touristes en mal de frissons, certaines d’entre elles obéissent encore aux règles païennes d’un autre temps ; le wiccanisme. A l’image de leurs soeurs qui, au XVII ème siècle, ont été injustement accusées de faire périr les troupeaux, attiser les famines et favoriser les épidémies. Avant d’être jugées et mises à mort par les puritains, surtout soucieux de brider leurs filles, soeurs et épouses. Et d’éviter que la Nouvelle Jérusalem qu’ils espéraient bâtir ici ne finisse par donner aux femmes trop de poids, comme l’avait fait l’Angleterre Elisabéthaine qu’ils avaient brûlé de quitter. Or, si ce processus pouvait s’accompagner de la captation de terres riches et fertiles, cela n’en était que mieux ! C’est du moins ma théorie et je vous en parlerai plus longuement, lors d’un article sur celle que l’on surnomme volontiers la ville du Diable. Ainsi, en l’espace de quelques mois entre l’hiver 1691 et l’automne 1692, pas moins de 25 personnes sont exécutées, tandis qu’un nombre encore plus important pourrit par intermittence dans les geôles de la ville. Et si aujourd’hui les rues de Salem grouillent de curieux et d’attrapes touristes, il n’en reste pas moins vrai que la tension causée par les procès de 1692 est encore palpable. Au cimetière par exemple, où la tombe de Gilles Corey rappelle que le pauvre homme (l’un de rares de son sexe a avoir été accusé de sorcellerie) a été écrasé à mort. Dans ce restaurant, bâti sur les terres d’une certaine Bridget Bishop, exécutée pour sorcellerie et où les couverts dansent la gigue à chaque repas. Ou entre les murs de la tristement célèbre Witch House, maison du juge Corwin ; où l’on redécouvre une époque toute à la fois éprise de férocité et de superstition. Et alors que la nuit tombe et tapisse les murs d’obscurité, des ombres silencieuses rejouent les drames du passé au son des murmures d’un guide enflammé. Et qui pointe du doigt cette silhouette évanescente à la fenêtre ou ce groupe de femmes et d’enfants près du mur du cimetière… Il y a eu tant d’horreurs à Salem qu’une seule nuit ne suffirait pas à toutes les décrire. Et derrière les chapeaux de sorcières, les voyantes empourprées ou les amulettes colorées, il y a pour qui sait écouter une infinité de mélodies forgées de larmes et de sang. L’âme même d’une ville ravagée par le Diable… Ou par les hommes qui entendaient s’en préserver.
Les sorcières de Salem en chiffres :
A Salem, les sorcières étaient torturées, jugées et condamnées en un temps record. Un simple grain de beauté, une attitude trop libertaire ou une chevelure flamboyante pouvaient perdre ceux que l’on prenait pour des associés du démon. Voici quelques chiffres édifiants à propos de cet épisode particulièrement morbide :
- 15 cas de possessions revendiqués principalement par les jeunes femmes de la ville, lesquels ont mené aux accusations de sorcellerie.
- Entre 150 et 300 accusés, emprisonnés ou non.
- 22 exécutions par pendaison.
- 5 morts durant leur détention.
Tout cela pour une frénésie de sang qui a duré moins d’un an et a décimé et terrorisé la population.
Ma Wishlist Halloween.
Les 5 lieux précédemment évoqués sont pour moi des incontournables pour passer une soirée d’Halloween angoissante à souhait, à cause de la sensation qu’ils renvoient et de cette angoisse sourde qui étreint le coeur dès lors que l’on se retrouve dans ces endroits si particuliers et porteurs de tant de malheur. Mais cet éventail est intensément subjectif, et il s’agit de lieux que j’ai moi-même visités et qui m’ont fait ressentir un véritable malaise. Peut-être à cause d’une présence maléfique, peut-être simplement à cause de tous les sentiments négatifs (souffrance, peur, peine) qui s’y sont entassés pendant des années et sont restés là, enfouis, longtemps après que leurs protagonistes aient trouvé la paix. Alors peut-être ne ressentirez-vous pas cette forme de mal-être à la visite de ces lieux. C’est, je le répète, entièrement subjectif. Je ne saurais même pas vous dire d’où me viennent les sensations dont je vous ai parlées plus haut. Sont-elles bien réelles, commanditées par des esprits vengeurs ou chagrinés ? Sont-elles le reflet de ma connaissance de l’histoire des lieux ? Me sont-elles dictées par mes lectures, mes conversations avec les locaux ? Sont-elles simplement le pendant de mon hypersensibilité chronique qui me dévore déjà au quotidien ? Sont-elles profondément ancrées en moi, n’attendant qu’un peu d’obscurité pour se révéler ? Impossible de l’affirmer avec certitude. Et il y a encore tant de lieux, hantés ou pas, que j’aimerais visiter pour mes Halloweens à venir. Car derrière la mort, la peur et la mauvaise réputation que traine derrière elle la fête des morts, il y a surtout une occasion de découvrir une culture, un pan de l’histoire encore méconnu. De laisser ces fantômes, imaginaires ou réels, nous conter leur histoire. Car si le temps d’une nuit la frontière entre les mondes s’amenuise, c’est une occasion inespérée de tendre l’oreille et d’écouter. Mythes, croyances, exaction du passé ou festivités du présent : c’est la façon dont une culture traite ses morts qui permet le mieux de la comprendre. C’est ce qu’elle fait de ces lambeaux de passé, à travers des centaines de citrouilles illuminées ou dans un château isolé qui nous permet d’en apprendre le plus sur elle. C’est l’importance qu’ils donnent à leurs défunts qui permet le mieux de comprendre les vivants.
Et c’est pour cela que j’ai élaboré une Wishlist d’Halloween, qui je l’espère, vous inspirera pour vos célébrations à venir :
- Les Carpates et le Château de Bran, réputé pour être celui de Dracula.
- Bien évidemment Salem, puisque pour ma part, j’y suis allée en Eté.
- L’Irlande, berceau du Samhain.
- La Nouvelle-Orléans et son bal de vampires.
- New York et ses incroyables décorations d’Halloween.
- Londres et son tour guidé dans les traces de Jack L’Eventreur.
- L’Ecosse et ses châteaux hantés.
- Le Mexique pour le Dia de Los Muertos.
- Boston et les tours guidés horrifiques.
Et vous ?
Avez-vous déjà visité ces lieux Halloweenesques ? Vous est-il déjà arrivé de ressentir une forme de malaise à la visite d’un lieux que l’on dit hanté ou à l’atmosphère sombre et « spooky » ? Quels sont pour vous les meilleurs endroits pour passer une soirée d’Halloween vraiment réussie ?
Dites moi tout et aidez moi à étoffer ma Wishlist spécial Halloween !
Et quand à moi, je vous donne d’ors et déjà rendez-vous en Octobre 2019 pour découvrir une nouvelle série de lieux à l’histoire particulièrement torturée…
J’ai adoré cet article! Je ne suis pas d’une génération où Halloween était aussi présent donc je me sens moins sensible à cette manifestation.. mais j’aime les décorations et le décorum qui entourent cet événement !!
Et puis, fêter les morts de façons gaies, originales ou humoristiques, c’est beaucoup mieux!!
Belle journée petit chaton 😘😘😘😘
Oh oui tu as tellement raison Pascale ! Je pense que beaucoup de choses seraient différentes si nous adoptions ces manières de penser là. Moi je sais que la fête des morts au Mexique je rêve d’y aller, car je pense que ça m’apaiserait beaucoup !
Belle journée à toi aussi et merci beaucoup d’être passée par ici !
Disney pour Halloween : le tooooop !
Je crois que les lieux que tu proposes me ferai trop trop peur… Je suis une vraie flipette moi !
Oh c’est vrai Delphine ? Je ne l’aurais jamais pensé, tu as l’air tellement courageuse ! Mais oui, Halloween à Disney c’est tellement top ! Ma petite tradition d’Halloween que j’aime tellement ! Avant j’adorais organiser de grandes fêtes à la maison, mais quand Papi est tombé malade j’ai arrêté pour éviter d’avoir du monde à la maison, ça aurait put le fatiguer. Alors j’ai pris l’habitude de le faire à Disney et depuis je le fais chaque année. Et puis il faut dire que Disney en Automne c’est si beau !